Cartographie où se rencontrent matière organique et fragments technologiques issus d’appareils pour l’écoute musicale. Vue aérienne, pour l’observation. La surface évoque à la fois des deltas, du lichen, des réseaux invisibles.

La fracture centrale peut se lire comme une faille géologique, un pipeline, une tranchée — autant de signes des bouleversements écologiques et sociaux qui marquent notre époque.

L’intégration d’un haut-parleur, silencieux ou vibrant, suggère que la terre elle-même pourrait émettre une fréquence, une mémoire sonore, une résonance (Schumann).

Entre mousse et circuits, la tension se déploie entre vivant et artificiel, entre paysages menacés et technologies intrusives.

Je tente de mettre en résonance des territoires multiples, réels et symboliques, rappelant que la nature, encore, garde la capacité de se faire entendre.


Travail en cours

Au cours de cette saison hivernale, je termine les tableaux tridimensionnels dans mon atelier personnel

Six tableaux de 41 × 51 cm

Six tableaux de 28 × 38 cm

Matériaux : Acrylique, pigment, fragment électroniques, encre, sur carton pulpe.

Encadrement : Boite-cadre en érable


Carmelle pilon, art contemporain
Cartographie no 1 – 51 x 41 cm – Photo Guy L’Heureux


art Carmelle Pilon, linogravure


This season, I am completing my series of three-dimensional paintings, which will be presented in spring 2026.

I plan to create six paintings measuring 41 × 51 cm and six measuring 28 × 38 cm, each displayed individually in cabinet-style boxes.

Until the end of January 2026, I will divide my time between my Verdun studio and Atelier Circulaire, where I have begun a new series of screen prints on paper. These works aim to enrich the Mapping the Present corpus, continuing my exploration of invisible networks and the notion of territory.